Le Groupe folklorique Arc-en-Ciel, créé en 1936, est un ensemble de danse folklorique jeune et dynamique qui représente fièrement les traditions évolénardes. Le groupe met en valeur la culture locale à travers ses chants en patois, ses danses variées et dynamiques, et les couleurs chatoyantes de ses costumes.

L’Arc-en-Ciel participe activement à des événements locaux et internationaux, remportant de nombreux succès à l’étranger dès 1957 à Nice et à différentes Européades du folklore, avec pas moins de 9 rencontres européennes entre 1984 et 1999. Il a également eu l’honneur de se produire lors du 5ème Festival International Folklorique d’Octodure (FIFO) à Martigny en 1994, marquant une étape décisive dans la qualité de ses productions. En 2002, le groupe s’est rendu pour la première fois en Asie lors des Swiss Highlights de Singapour et a effectué une prestation remarquable.

Le groupe a créé des enchaînements de danses et quatre tableaux emblématiques qui retracent la culture évolénarde : le carnaval, le mariage, la vie paysanne et la Saint-Jean. Pour son 70ème anniversaire en 2006, l’Arc-en-Ciel a lancé son propre festival international, les CIME (Célébrations Interculturelles de la Montagne à Evolène), qui accueillent des groupes de danse montagnards du monde entier avec une thématique culturelle sur l’art traditionnel de montagne. Les CIME sont programmées en alternance avec le FIFO depuis 2007. La prochaine édition est prévue du 10 au 15 août 2025, et accueillera également la prochaine Fête Cantonale des Costumes le 9 août.

L’Arc-En-Ciel, qui grâce aux CIME fait partie du CIOFF (Conseil International d’Organisation de Festivals de Folklore), a l’opportunité de se rendre dans divers festivals internationaux, notamment en Espagne en 2018 et en Croatie en 2024.

Les tableaux

Le Mariage

Le groupe nous invite à vivre le mariage évolénard avec l'histoire d'amour de deux jeunes gens, accompagnée des notes romantiques de la "Bella Rogea" chantée en patois. Le début des danses reflète la période des fréquentations, où les jeunes dansent pour trouver leur "Zenta Brunetta" (jolie brunette). Après que les jeunes hommes débattent entre eux, les demoiselles montrent leur force de caractère pour les remettre à l'ordre. Le moment vient où les futurs mariés se choisissent. Le point culminant du spectacle est l'apparition de la mariée portant le « Tsapelet », une couronne de roses et de perles colorées, symbole de virginité que portent également les fillettes. Un mouchoir blanc, symbole de pureté, posé sur l'épaule des jeunes époux, orné d'un bouquet de romarin, présage le parfum d’amour et de fidélité au sein du foyer. Ce spectacle offre un aperçu unique des traditions matrimoniales d'Evolène, transmettant un héritage culturel précieux et un aperçu de la festivité évolénarde.

Le Carnaval

Ce tableau vous transporte au cœur du Carnaval d'Evolène, une tradition ancestrale qui anime les rues du village chaque année de l’Epiphanie au Mardi Gras. Le carnaval est marqué par la présence des « peluches », des jeunes hommes masqués vêtus de peaux. Ces personnages emblématiques portent des masques en bois sculptés représentant des animaux, ajoutant une touche mystique et sauvage au village. Armés de sonnettes, les peluches déambulent dans les rues, créant une atmosphère unique. Avec leurs cris et leurs cloches, les peluches chassent les vilains « empaillés », bonshommes de paille et de jute, armés de balais de riz. Dans ce tableau, les filles dansent seules au début, puis les peluches envahissent la scène, la danse est rendue difficile en raison de la visibilité limitée sous leurs masques. Par la suite, les filles offrent à boire aux peluches, qui ont toujours soif, à l'image des verres de fendant offerts par la population à ces derniers. Enfin, lorsque le village a été libéré des esprits du carnaval, les danseurs réjouis font la fête.

La Vie Paysanne

Ce spectacle représente le travail de la campagne, il évoque le dur labeur des aïeux à la tâche. Les costumes de travail sont adaptés, incluant par exemple pour les filles une chemise à mi-manche, un tablier à fond foncé, un foulard plutôt rouge en coton, et des bottines. Pour les garçons, un pantalon en laine brune, des chemises blanches à manches longues, des chaussures noires et un foulard rouge autour du cou. Les danseurs retracent toutes les étapes du travail au champ: les femmes sèment et vannent, les hommes récoltent et battent le grain. Et lorsque le travail est fini, le temps vient à la fête!

La St-Jean

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Le comité

Céline Rumpf

Présidente

Alexandre Rumpf

Vice-président

Eric Vuignier

Directeur artistique

Dany Métrailler

Caissier

Marie Pannatier

Mélanie Bracci

Cécilie Fellay

Karine Chevrier